25.12.06

LE PARRAIN SE CASSE A NOEL


C'est d'abord grace à de nombreuses reprises de ses chansons par les groupes britanniques des 60's que j'ai découvert James Brown. Les Who (I don't mind et Please, please, please) et les Moody Blues (I'll go crazy et I don't mind) ont enregistré des morceaux du Godfather sur leur premier 33 tours.

17.12.06

HAPPY XMAS !

Le Beatles Fan Club britannique avait pris l'habitude, à partir de 1963, de faire cadeau chaque année à ses adhérents d'un petit 45 tours appelé le Beatles Christmas Record. J'ai conservé celui de 1964, un disque en vinyl souple qui s'ouvre sur "Jingle Bells" et s'achève sur le refrain "Can You Wash Your Father's Shirts?".



Beatles Christmas Record 1964

9.12.06

LIKE A ROLLING STONE


Lorsque le rideau s'est ouvert ce 24 mai 1966 il a révélé, à la stupéfaction d'une grande partie du public, un immense drapeau américain accroché au fond de la scène. C'était clair, on n'était pas à un récital de Joan Baez ou de Pete Seeger et le jeune homme un peu titubant en ensemble pied-de-coq marron n'avait pas l'intention de nous faire de cadeaux, lui qui sortait d'une tournée anglaise durant laquelle il s'était fait injurier chaque soir par un public désorienté.
Nous, on n'avait rien contre le fait que les Who taillent leurs vêtements dans l'Union Jack mais la bannière étoilée, comme l'écrit le critique Sean Wilentz, c'était l'emblème du "napalm and Coca Cola and white racism and colonialism and imagination's death". Pour tout arranger, durant la première partie -accoustique- du concert le Zim nous gratifia d'une interminable séance d'accordage de guitare à la limite du foutage de gueule (la moindre des choses, c'est de préparer ses outils avant de se mettre au boulot, non?).
Bon, n'empêche que les Parisiens étaient peut être moins conservateurs que les britanniques, parce que le démarrage en fanfare de la seconde partie avec The Band à fond les mannettes a plutôt requinqué tout le monde. Hormis quelques esprits chagrins, la salle n'était pas mécontente de découvrir l'animal aux commandes de sa Fender Stratocaster.

A cette époque la salle de l'Olympia était encore dotée, au balcon, de quelques loges avec chaises bien rembourées à la place des sièges type cinoche. Notre petite bande avait pris soin de réserver longtemps à l'avance et avait cassé ses tirelires pour s'assurer ces places VIP. Et quelle ne fut pas notre mesquine satisfaction de voir que derrière nous Richard Anthony -l'imprévoyant!- dut assister au spectacle avec sa femme assise sur ses genoux!
Nous ne doutions pas que Dylan en était alors arrivé à un point de fatigue, d'addiction et de délabrement physique et mental tel que le grave accident de moto qu'il subit quelques semaines plus tard lui sauva sans doute la vie.