24.9.06

LA MAISON D'HARRISON

Durant l'été 67 Alain et quelques autres copains étaient allés roder autour de la maison de John Lennon. Profitant de l'ouverture du portail au passage d'une camionnette de livraison ils ont pénétré dans le jardin où ils sont tombés sur mister John himself qui, visiblement peu troublé par cette intrusion, a accepté de poser pour la postérité en compagnie de nos compères. Depuis cet épisode Alain, au moindre prétexte, extirpait « la » photo de son portefeuille: « Moi, môssieur, je pose avec Lennon! ». (Si quelqu'un de la bande possède encore un exemplaire de l'icône, je suis preneur!)
J'étais quand même un peu jaloux et quelques mois plus tard Michèle et moi allâmes planquer à notre tour devant la fameuse maison. Au bout d'un moment un habitant en sortit et je lui demandai s'il serait possible de rencontrer le maître des lieux. « Mister Lennon n'habite plus ici! » me fut il répondu d'un ton cinglant. En fait John était parti couler le parfait amour avec Yoko Ono et nous étions tombés sur un proche de Cynthia l'épouse délaissée.
Histoire de ne pas rentrer bredouilles à Paris nous nous mîmes en quête de la demeure de George Harrison, bien planquée dans la campagne. Comme nous venions de faire le tour de la maison un homme brun aux cheveux longs facilement reconnaissable, vêtu d'un peignoir de bain, surgit comme un diable furieux, hurle qu'il a envie qu'on lui foute la paix chez lui et nous ordonne de décamper sur le champ. Qui pourrait le lui reprocher?

13.9.06

QUESTION DE CHEVEUX 1964-1975

Du "n'importe quoi" au "baba cool", en passant par le "mod", de l'importance de la coupe de cheveux.


12.9.06

DICK TAYLOR A PARIS (65-66)



En compagnie d'Annick Ballard, présidente du Fan club des Rolling Stones.


Avec Jean et myself.

11.9.06

HILL'S HOTEL

Nous étions quelques uns à descendre régulièrement au Hill's Hotel dans le quartier de Bayswater, ou à son voisin, le Langham, lorsque nous nous rendions à Londres. C'était un immense bâtiment constitué par la réunion de plusieurs immeubles. Il devait avoir eu son heure de grandeur mais à cette époque il se trouvait dans un état de délabrement avancé. L'intérieur était traversé d'un labyrinthe de couloirs et d'escaliers en tous sens où il n'était pas rare de s'égarer. Les chambres ressemblaient un peu à celle de Jill Bioskop à l'hotel Savoy dans La Femme Piège de Bilal.

Le Hill's disparut dans un incendie qui fit une dizaine de morts le 11 mai 1971.

RAINING IN MY HEART



6.9.06

GET THE PICTURE ? (PHIL)
















Phil à Paris.


















Flanqué de Jean, myself et Nicole.

BIG CITY

Lorsqu'ils se produisaient à Paris les Pretty Things descendaient généralement dans un petit hotel de Saint Germain des Prés, rue Jacob si je me souviens bien.

Ici, Skip Alan et Brian Pendleton (1944-2001); ci-dessous Phil May.

4.9.06

LA PERLA

Pour moi, LE lieu mythique de mon Londres des années 65-70.
Situé
dans Brewer street, à deux pas du Marquee et cinq minutes de Piccadilly, ce tout petit snack italien aux tarifs modestes était le point de ralliement de tous les "camarades" en séjour à Londres. Si l'un/l'une ou l'autre était en ville vous aviez toutes les chances de l'y rencontrer aux heures des repas. Aussi étonnant que cela puisse sembler, je crois bien que c'est là que j'ai mangé à 17 ans mes premiers spaghetti alla bolognese. L'établissement était tenu par un Italien d'une cinquantaine d'années, par sa femme et par son frère. Nous nous amusions à imaginer toutes sortes d'histoires d'adultères embrouillés au sein de cette petite famille.
La Perla existe encore aujourd'hui mais c'est désormais un établissement aux tables nappées de tissu et la carte n'est plus réellement à la portée de la bourse des jeunes désargentés qui nous remplacent.

2.9.06

MIDNIGHT TO SIX
























Chacun de leurs passages à Paris, à la Locomotive notamment, suscitait une indescriptible ferveur. Le spectacle était généralement à la hauteur de l'engouement.

DON'T BRING ME DOWN




































Je me mis en tête de créer leur fan club français et me précipitai à Londres dans les bureaux des disques Fontana pour me faire agréer par le fan club british. Ils étaient très gentils mais n'en avaient strictement rien à faire. Ainsi naquit le premier fan club virtuel. Qu'importe, avec un peu de persévérance et grace à la gentillesse de Dick et Phil cela permettait du moins un accès backstage...

LONDRES (2)











Il existait à cette époque un autre club londonien renommé, d'une superficie équivalente à celle de la Loco à Paris, qui s'appelait le Tiles. Je n'ai retrouvé aucun document personnel le concernant, mais je me souviens d'y avoir applaudi, entre autres, Solomon Burke.




Le Bunjies était un petit club de folk situé près de Charing Cross Road où se produisait une merveilleuse jeune chanteuse de folk-blues nommée Jo-Ann Kelly.


MICHELE



LONDRES





Par ferry, hovercraft, voire avion en période de vaches grasses, le voyage à Londres était à notre génération, toute modestie mise à part, ce que le voyage en Italie était aux artistes du XIXe siècle.